Dans la soirée de ce dimanche 6 février, on saura qui des deux stars du match, Mohamed Salah (Égypte) et Sadio Mané (Sénégal), tous deux joueurs à Liverpool, inscrira son nom au palmarès de cette 33ème édition de la CAN.
Un article de Patrick Juillard
Septuples vainqueurs de l’épreuve, les Egyptiens ne partent pas forcément favoris face à des Sénégalais qui n’ont jamais gagné de CAN, mais se présentent avec une équipe homogène et taillée pour la victoire. Car les hommes d’Aliou Cissé sont montés en puissance au fil des matchs et des tours. Poussifs lors de la phase de poules, ils font alors le minimum (1 victoire et 2 nuls avec 1 seul but marqué, sur penalty), pour décrocher la qualification. Ensuite, « les Lions », Sadio Mané en tête, vont sortir leurs griffes et dévorer successivement le Cap-Vert (2-0), la Guinée équatoriale (3-1) et le Burkina Faso (3-1). Avec à chaque fois une impression de puissance et de plénitude physique, bien loin des partitions hésitantes du premier tour, jouées par une équipe alors touchée par le Covid.
Face au Sénégal, l’Égypte …
Les Pharaons du Portugais Carlos Queiroz ont également franchi un palier lors de la phase à élimination directe. Battus d’entrée par un Nigeria séduisant (1-0), ils se reprennent et se qualifient pour les huitièmes de finale sans pour autant convaincre grand monde. Il faut attendre les matchs couperets pour les voir abattre leurs atouts, au terme de rencontres à prolongation : une organisation défensive sans faille, avec des gardiens de but impressionnants (El Shenawy, blessé, a cédé sa place à Gabaski sans que le niveau ne baisse ni les bases arrière ne tanguent), une capacité à faire déjouer son adversaire jusqu’à le sortir de sa concentration et un « top player » pour bien négocier les offensives et terminer le travail : Mohamed Salah.