Premier acte. Le 20 octobre 2014, l’adjudant Patrice Vincent de l’armée canadienne est heurté à mort par un véhicule automobile sur le parking d’un Centre Commercial, à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec. Au départ, la police hésite à qualifier de « terroriste » le choc mortel.
Deuxième acte. Le temps passe. Puis on va se rendre compte que le conducteur de la voiture, Martin Couture-Rouleau, a commis un acte intentionnellement terroriste. Car il va téléphoner au 911 -les services d’urgence- pour lancer son avertissement: « Le Canada doit débarquer de la coalition contre l’État islamique (…) si je croise un autre de vos soldats je l’abats ». La conversation entière avait été enregistrée par les services en charge de l’enquète.
Troisième acte. Toit récemment, le meurtrier, un Québécois de 25 ans franchement converti, est reparti dans sa course insensée. Repéré par les services de police, il est pris en chasse dans son véhicule. Essaye de forcer un barrage. Tente de renverser un autre policier. Son véhicule se renverse, il en sort avec deux couteaux dans les mains. Il est abattu.
La conclusion de l’enquête confirme bien officiellement aujourd’hui que le militaire tué en 2014 l’a étépar un « acte terroriste ». Le rapport définitif de la justice vient d’être rendu public.