Ali Bongo est incontestablement le champion de la fraude électorale. Après avoir démontré à propos du nombre d’inscrits que ceux-ci variaient selon qu’on se référait à la liste électorale « biométrique » dite « IBOGA » (71.123 Inscrits) ou au procès-verbal de centralisation des résultats pour la province du Haut Ogooué et aux résultats définitifs proclamés par le Ministère de l’Intérieur du Gabon (71.740 inscrits). Mais surtout, après avoir démontré qu’Ali Bongo – par miracle – avait obtenu 2.991 voix de plus que celles consignées dans le Procès-verbal de centralisation des Résultats pour la Province du Haut Ogooué (65073 voix dans le procès-verbal contre 68064 voix selon le Ministère de l’Intérieur). On se rend compte que lorsque l’on examine de plus près les résultats du ministère de l’intérieur ceux-ci se contredisent royalement. Un véritable florilège d’inepties.
Des résultats officiels intrinsèquement funambulesques
La première chose qui surprend lorsqu’on regarde les chiffres du ministère de l’intérieur c’est le pourcentage d’Ali Bongo (95, 46%) qui n’est pas conforme aux chiffres annoncés par le ministère de l’intérieur car si on procède à un rapide calcul (une basique règle de trois) en considérant toutes les données officielles pour la province du Haut Ogooué, Ali Bongo obtient plutôt avec ses 68.064 voix pour 71.677 votants, 94, 95% de suffrages exprimés. Mauvais calcul ? Précipitation ?
La deuxième surprise – et de loin la plus importante – apparait en additionnant les voix obtenues par tous les candidats dans le Haut Ogooué (Ali Bongo = 68.064 voix ; Jean Ping = 3.071 voix ; Raymond Ndong Sima 31 voix, Bruno Ben Moubamba 30 Voix et Augustin Moussavou King = 29 voix), on a un résultat non pas 71.677 mais de 71.225 votants ! Il y a donc 450 voix qui sont purement et simplement « flottantes » sans trop savoir à qui elles appartiennent !
Ce sont donc sur ces résultats complètement fallacieux que se basent Ali Bongo, son clan et ses partisans pour affirmer toute honte bue qu’il est « Réelu » à la tête du Gabon jusqu’en 2023.
Si malgré cette évidente fraude, qui telle une cruelle vérité s’impose désormais à tous rien n’est fait, il serait mieux de couronner Ali Bongo – comme Bokassa jadis – Empereur du Gabon, ce sera certes ridicule mais moins grotesque que sa « réélection » à la tête du Gabon.