La police kényane a découvert des dizaines de corps de personnes mortes de faim.
Ces malheureux étaient liées à un pasteur chrétien, qui fait l’objet d’une enquête. L’inspecteur général de la police kényane, Japhet Koome, a déclaré aux journalistes que les enquêteurs et la police scientifique avaient exhumé 11 autres corps d’une série de tombes peu profondes lundi, portant le nombre de morts à 58.
Ces victimes auraient été membres de l’Église internationale Good News, une secte, basée près de la ville de Malindi, et dirigée par un pasteur, Paul Nthenge Mackenzie aujourd’hui en prison.
Le terrorisme, alibi commode
Le président du Kenya, William Ruto, a qualifié la situation de « terrorisme », dans un discours télévisé lundi. Les autorités ont investi la propriété du pasteur Mackenzie après avoir été informées que des personnes se laissaient mourir de faim
Le nombre de morts devrait augmenter cette semaine alors que les enquêteurs continuaient à rechercher des corps ainsi que des survivants. Certains qui avaient déjà été retrouvés vivants refusaient toujours de manger ou de boire de l’eau. Au moins 112 personnes ont été portées disparues, selon la Croix-Rouge, qui aide à retrouver les victimes.