L’homme d’affaires mauritanien et actionnaire de Mondafrique, Mohamed Ould Bouamatou, vient de donner un bon exemple au sein de la communauté musulmane de son pays en demandant, lors du mariage de sa fille, une dot très modeste de 20000 Ouguiyas- soit une cinquantaine de dollars
C’est une information que rapporte le journaliste mauritanien et brillant diplomate Babbah Sidi Abdallah, dans un tweet publié sur sa page Facebook. Les deux familles Ehl Bouzouma et Ehl Bouamatou ont donné une leçon de modération, en mariant leurs fils Ahmed et leur fille Sarah.L’évènement qui a été marqué par une affluence considérable d’Oulémas et de personnalités a eu lieu fait dans l’allégresse et la bienséance dans la Mosquée d’Ibn Abass dans le centre ville de Nouakchott.
On sait qu’à l’occasion des mariages célébrés dans le monde musulman, la dot exigée par la tradition de la part de la famille de la mariée est souvent considérable. Ce qui a pour double effet de saigner une partie du quartier ou du village et du coup, de faire attendre des années l’heureuse date de l’union entre mariés. Le temps de réunir de pareilles sommes!
Une leçon de modernité
La dot exigée par l’homme d’affaires au père du futur marié, l’ancien ministre Mohamed Ghali Ould Sharif Ahmed Ould Bouzouma, aurait pu s’élever à des dizaines de millions. Tel n’a pas été le cas. La foule nombreuse venue assister à cette union a vu le père de la mariée ce dernier sortir sa poche une enveloppe blanche contenant 20000 anciennes ouguiyas .
Mohamed, Ould Bouamatou, ravi, a donné sa bénédiction aux futurs tourtereaux. Le Prophète Mohammed n’a-t-il pas déclaré que « la meilleure dot est celle qui est la plus facile »?