Un Français âgé de 50 ans a été tué dans une « attaque terroriste » perpétrée mardi dans le nord du Bénin, a annoncé, jeudi 10 février, à Paris, le parquet national antiterroriste. Une enquête, ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste », a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Mercredi, l’ONG de défense de l’environnement African Parks avait annoncé que cinq gardes forestiers et un soldat des forces béninoises avaient été tués dans une embuscade dans le parc W, un site naturel transfrontalier géré par le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Selon l’association, « dix autres personnes » avaient également été blessées. Selon African Parks, des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés dans le secteur.
Une récente série de raids frontaliers dans les pays situés au sud du Sahel a confirmé les soupçons selon lesquels les groupes jihadistes de la région cherchent à progresser vers la côte. L’armée béninoise a renforcé sa présence dans le nord du pays après deux premières attaques jihadistes officiellement reconnues à la fin de l’année dernière. En janvier, deux soldats béninois ont été tués lorsque leur véhicule a été victime d’une attaque à la bombe artisanale dans le département de l’Atakora, dans le nord du pays.