L’ONU, Washington, Moscou, Ryad, l’Union africaine, la Ligue arabe, l’Union européenne et même l’ancien Premier ministre civil Abdallah Hamdok ont appelé à un cessez-le-feu «immédiat», pour l’instant sans effet.
Le général Mohamed Hamdane Daglo, dit «Hemedti», le commandant des Forces de soutien rapide (FSR) -des milliers d’ex-miliciens de la guerre du Darfour devenus supplétifs de l’armée, a affirmé samedi soir sur la chaîne émiratie Sky News Arabia que ses troupes n’avaient «pas commencé». «Il faut que Burhane le criminel se rende», a-t-il dit alors que des tirs résonnaient autour de lui. «On devrait l’avoir dans les heures qui viennent». Les FSR affirment contrôler l’aéroport international et le palais présidentiel.
« Le soutien de l’étranger », forcément
Le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, assure, lui, avoir été «surpris» par une attaque de son QG par les FSR, son ancien meilleur allié, que l’armée qualifie désormais de «milice soutenue par l’étranger». L’armée a indiqué avoir mobilisé ses avions pour frapper et «détruire» des bases des FSR à Khartoum. Il n’y aura «aucune négociation possible avant la dissolution des FSR», a-t-elle ajouté.