Le toujours très informé Serge Daniel, correspondant de RFI et France 24 au Mali, ne cesse d’annoncer la libération imminente des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako.
Samedi 8 octobre, Serge Daniel prévenait sur twitter qu’il « n’y avait plus de friture sur la ligne entre Bamako et Abidjan ». Le bien renseigné, Gauthier Pasquet surnommé « le troll français » déclarait le même jour sur le même réseau social que l’avion qui doit rapatrier les soldats en Côte d’Ivoire était prêt. La veille, lors d’un point presse avec Umaro Embalo, président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara indiquait : « Nous pensons que très rapidement nous aurons sans doute un heureux aboutissement ». Le président ivoirien a raison d’être prudent et d’utiliser des formules comme « nous pensons » et « sans doute » car rien n’est joué.
Plus l’affaire se dénoue, plus elle se complexifie… Après enquête, les autorités maliennes détiendraient de nouvelles informations sur la nationalité des 31 forces spéciales qui composaient le groupe des 49, devenu 46 après la libération des trois soldates en septembre. Tous les militaires encore incarcérés ne seraient pas Ivoiriens.
Une chape de silence
Autre élément troublant, lors de leur visite à Bamako le 29 septembre dernier, les deux présidents ghanéen et gambien, Nana Akufo Ado et Adama Barrow sont ressortis de leur réunion avec Assimi Goïta, sans faire de déclaration, ni demander la libération immédiate des détenus.
La série « les 46 de Bamako » se poursuit, on attend donc le prochain épisode.