Les coups d’État restent trop souvent en Afrique le seul mode d’alternance possible face à des régimes corrompus et fraudés où on voit les Sissi, Sassou, Bongo, Biya et autres Déby se maintenir au pouvoir des dizaines d’années. D’où le total aveuglement d’un Jean Yves Le Drian, le ministre français des Affaires Etrangères, mettant en cause la légitimité de l’accession au pouvoir au Mali, au Burkina et en Guinée de juntes militaires, comme sir les Présidents ainsi renversés étaient légitimes !
Des transitions chaotiques
À l’aune du passé hélas, les probabilités de transition par ces coups de force vers des gouvernances démocratiques restent très aléatoires. Sur les 50 putschs recensés en Afrique de l’Ouest depuis les Indépendances, seulement quatre, d’après la rédaction de RFI, ont laissé des marques positives.