Les autorités de la localité de Sidi Ali Ben Aoune, dans le district de Sidi Bousaid, ont du enlever le grand portrait du président tunisien, Kais Saied, accroché à un un minaret.
La localité a déclaré dans un communiqué que « le président de la République Kaies Essaid a autorisé le retrait de la photo exposée sur le minaret en refusant que son autorité soit personnifiée ».
Les opposants à l’autoritarisme du président qualifient cette propagande de totale régression dans la normalisation démocratique en Tunisie. entamée en 2011.L’ancien Ministre des affaires étrangères et gendre du chef du mouvement Ennhadha, Rached Ghannouchi, Rafik Abdessellam, débordé par plus islamiste que lui,, noircit le tableau en déclarant que « ni Bourguiba ni Ben Ali n’a osé le faire ».
Un mauvais coup ?
Les partis de la gauche, qui ont fait de la neutralité des mosquées leur crédo, fustigent la dérive du parti présidentiel. Tandis que les partisans du président accusent des milieux qui leur sont hostiles de mettre le Président tunisien, pat cette opération montée, en porte à feu face à l’opinion publique. L’hypothèse n’est pas absurde tantn voit actuellement les réseaux favorables aux islamistes d’Ennahdha relever la tète
Il reste que la nouvelle constitution en remettant les questions touchant à l’Islam et à l’Oumma, la communauté des croyants chez les musulmans, au coeur du débat politique, a largement contribué à créer ce climat délétère digne de la fin des années Ben Ali. En résumant le sentiment général, la Blogueuse Chadia Chadia accuse tous les « commerçants de la religion et les faux patriotes ». Et ils sont nombreux dans la Tunisie actuelle. Ambiance !!!
Kaïs Saïed, l’homme providentiel tenté par l’autoritarisme