La guerre en Ukraine change d’ampleur. Du côté russe, on veut gagner à l’ancienne face aux chars ukrainiens
Une chronique de l’avocat Dominique Inchauspé
http://mondafrique.com/L’anniversaire de la bataille de Stalingrad (juillet 1942 – début 1943) l’illustre : d’abord, des vagues d’assaut décimées par des Allemands parfois méprisants puis leur submersion… Plus d’un million de soldats russes tués et 800.000 Landser de la Wehrmacht aussi mais victoire à l’Armée rouge. Cela dit, les Ukrainiens s’apprêtent à frapper en Russie. Un de leurs officiels annonce, de manière elliptique, des attaques contre leurs grandes villes mais qui ne ressortiraient qu’à la Fédération : réseau de partisans ? opérations spéciales par des binationaux résidant déjà là-bas ? Un autre déclare qu’on va tirer sur le territoire de la Fédération (mais avec des armes ukrainiennes, pas occidentales : suivez mon regard).
Si tu veux la paix, tu fais la guerre
Dans le camps de la liberté, la guerre mute aussi. Les chars de bataille arrivent (comme annoncé ici même). Après, il y aura les avions (pas de raison de les refuser) et des munitions à très longue portée (150 km et, un jour, les ATACMS à 300 km). Les équilibres stratégiques se modifient aussi en profondeur. La Pologne réarme à vivre allure, plus vite que la Bundeswehr et elle va devenir la première armée d’Europe. Or, elle a des comptes à régler avec les Russes. La Norvège donnerait 7 milliards d’euros sur 5 ans. La Suède offre ses obusiers Archer, le Danemark ses canons Caesar (que nous fabriquons plus vite). Et tout ce monde avait envisagé une coalition des (chars) Léopard, pour les donner si l’Allemagne continuait son obstruction.
Vont-ils vouloir se joindre aux Ukrainiens, enhardis par les faiblesses d’Ivan seulement capable de faire tuer ses soldats ? Et entrainer l’OTAN avec eux ?