Le Président de la République du Mali, Ibrahima Boubacar Keita est en train de tuer ses compatriotes peuls par le truchement de son armée connue pour n’avoir jamais été une armée républicaine. Tout ceci avec la complicité de la France qui voit dans les PEULS, une quatrième catégorie du terrorisme islamique.
Cet amalgame entretenu depuis, par la métropole continue à créer toutes sortes d’exactions contre les peuls de l’Afrique de l’ouest et du centre, et du MALI en particulier.
Le bilan est déjà lourd, au Mali, des centaines et des centaines de peuls tués et déplacés dans des opérations rondement menées par des supposés chasseurs Dozzo appuyés et entraînés par des officiers de l’armée malienne.
Tout ce nettoyage ethnique à quelle fin ? C’est là la grande question ! En dehors de la France qui utilise des africains contre d’autres africains, au nom du combat antiterroriste pour bien ajuster sa mainmise, il y a que, les ethnies majoritaires du Mali, en profitent aussi pour récupérer des terres arables et en même temps chasser de l’esprit des peuls toute velléité de porter un des leurs au pouvoir, notamment lors de la prochaine élection présidentielle où IBK est déjà donné pour vaincu s’il n’exécute pas le plan des français.
Au demeurant, tous les peuls ne sont pas des terroristes, tous les terroristes ne sont pas des peuls. Les officiers de l’armée malienne le savent si bien, eux qui ont été honteusement corrigés et chassés par les vrais terroristes quand ils ont pensé n’avoir affaire qu’à de simples barbus.
Cet amalgame peul/terroriste est vaste maintenant : il a été le fond du problème mauritanien ; dans la sous-région, il permet encore à des chefs d’Etat en mal de popularité de s’en prendre à une communauté qui, pourtant, a tissé l’essentiel des liens séculaires qui fondent le bon voisinage jusqu’ici connu en Afrique.
Abda Wone