Une centaine de chefs d’état présents, 0,5% des investissements pour l’Afrique et heureusement un milliardaire, Mo Ibrahim, pour jouer les lanceurs d’alerte (voir son portrait ci dessus). Voici à quoi se résume la COP 27 qui se tient en Égypte, un pays dont le Président, le maréchal Sissi, enferme dans ses geôles 6000 prisonniers politiques
« il est essentiel que nous saisissions cette occasion pour rééquilibrer l’agenda climatique actuel et veiller à ce qu’il protège les intérêts de tous les habitants de la planète, au lieu de se concentrer uniquement sur les préoccupations des pays déjà développés », c’est en clair le message qu’a voulu adresser le milliardaire expert des télécommunications et président de la fondation éponyme, Mo Ibrahim, aux participants de la conférence sur le climat qui s’est ouverte c-le dimanche 6 novembre à Charm el-Cheikh.
Un petit O,5%
C’est qu’actuellement les fonds qui financent les énergies renouvelables (éoliennes, solaire….) en Afrique s’élèvent à deux milliards de dollars, soit 0,5% de l’ensemble des budgets que la planète consacre à ces programmes. C’est peu !Il faut toujours se souvenir que la population qui vivra en Afrique représentera en l’an 2100 un quart de la population mondiale! Les Africains sont déja 15%!
Un autre chiffre éclaire les conditions dans lesquelles une centaine de chefs d’état ont réfléchi en Égypte à la lutte contre le climat. Le quotidien français « Le Monde » révèle que 600 lobbyists sont présents à Charm-el-Cheikh. Soit d’avantage que les délégations présentes à la COP27 des dix pays les plus touchés par le réchauffement climatique.
La messe est dite !
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