Grosse bourrasque sur les relations entre Rabat et la République En Marche. A peine élu, Emmanuel Macron a commis son premier impair envers le royaume estiment les observateurs. En investissant Leïla Aïchi candidate à la neuvième circonscription des Français de l’étranger, le mouvement du nouveau président français a fortement mécontenté les Marocains, poussant la branche locale d’En Marche de suspendre sa campagne pour les élections législatives. Leïla Aïchi, apparentée Modem et sénatrice de Paris, est connue pour soutenir les thèses du Front Polisario. Ce qui agace Rabat qui voit dans cette investiture une « geste inamical » envers le royaume chérifien.
Une campagne sous pression
Pour l’instant, rien n’a encore bougé. Des pressions s’exercent sur les comités « En marche » au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Tunisie pour qu’ils suspendent leur participation à la campagne législative.
Reste que la franco-algérienne est toujours en course pour un siège à l’Assemblée national.