Voilà maintenant 152 jours que la guerre entre le Hamas et Israël fait rage au Moyen-Orient. Elle est entrée dans son sixième mois jeudi. Les États-Unis – principal allié de l’État hébreu – ont réclamé avec plus d’insistance une trêve avant le début du mois de ramadan, qui doit débuter la semaine prochaine. Le président américain Joe Biden a demandé mardi à Israël de laisser entrer plus d’aide dans la bande de Gaza. Celle-ci arrive au compte-goutte dans l’enclave palestinienne. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévenu que la faim atteignait des « niveaux catastrophiques » dans le nord de la bande de Gaza.
Les échanges de tirs de son poursuivis entre l’armée israélienne et le Hezbollah de part et d’autre de la frontière entre le Liban et l’État hébreu ce mercredi 6 mars. Déjà mardi soir, Israël a intensifié ses attaques dans le sud du Liban, en effectuant un raid dans la ville de Kafra, blessant trois personnes.
Parallèlement, dans la bande de Gaza, des dizaines de frappes israéliennes se sont abattues sur la ville de Khan Younès (dans le sud), la ville de Gaza (dans le nord), mais aussi dans le centre du territoire palestinien, où les bombardements font quotidiennement des dizaines de morts.
Alors que l’aide internationale arrive au compte-goutte dans l’enclave palestinienne, le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévenu que la faim atteignait des « niveaux catastrophiques » dans le nord de la bande de Gaza, dont l’accès est rendu difficile par les destructions, les combats et les pillages. Des avions de transports jordaniens, américains, égyptiens et français procèdent ainsi à des largages d’aide humanitaire dans le nord du territoire pour tenter de soulager la population gazaouïe.
Alors que la guerre est entrée jeudi 7 mars dans son sixième mois, les États-Unis — principal allié d’Israël — réclament, avec de plus en plus d’insistance, une trêve avant le début du mois de ramadan qui doit débuter la semaine prochaine. « C’est dans les mains du Hamas » a déclaré mardi le président américain Joe Biden. Ce dernier a dans le même temps appelé Israël, qui contrôle l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, a laissé y entrer « plus d’aide ».
Le Hamas, dont une délégation se trouve au Caire, a accusé Israël de se soustraire aux exigences d’un accord et assuré avoir fait preuve de la flexibilité nécessaire. Une trêve serait associée à une libération d’otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre et toujours retenus à Gaza, en échange de Palestiniens incarcérés par Israël et une entrée de quantité accrue d’aide à Gaza.