Aussi bien le clan Bouteflika que le chef d’Etat Major, Gaïd Salah, font les yeux doux aux Américains. Sur fond de contrats gaziers et militaires.
Une enquête de Mondafrique
Depuis quelques mois, Alger a lancé un grand retour sur la scène diplomatique en direction de Washington. Tout dernièrement encore, le ministre des Affaires Etrangères et homme de confiance de Bouteflika, Abdelkader Messahel, était reçu en grande pompe à Washington.
Le pouvoir algérien appuie sa démarche par une relance des échanges de vue et des projets de contrats notamment dans le secteur de la défense et du pétrole. Et cela marche!
Lobbying auprès des amis de Trump
Du coté de la Sonatrach, on fait les yeux doux à Washington depuis belle lurette. Abdelmoumen Ould Kaddour, Président Directeur Général de la société publique d’hydrocarbure, au mieux avec les Américains, avait été nommé par Bouteflika notamment en raison de la confiance que lui faisaient les Américains. Un exemple parmi d’autres, il avait fait appel en septembre 2018, au service d’une agence de lobbying américaine : International Policy Solutions (IPS) afin d’attirer les potentiels partenaires industriels américains vers le marché pétrolier algérien.
Le lobbying algérien passe nécessairement par l’amélioration des rapports avec l’administration Trump. le 10 octobre 2018, l’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis Mr Madjid Bouguerra a choisi le lobbyiste David Keene, proche de John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump et ancien président de la puissante association National Rifle Association (NRA), pour défendra les l’image d’Alger sur le plan politique et économique.
Enfin, en sommeil depuis plusieurs années, le contrat de lobbying que l’ambassade d’Algérie avait signé avec Foley Hoag pour défendre la position de l’Algérie sur l’autodétermination du Sahara occidental, a été réactivé en avril 2018.
Les sirènes pétrolières, forcément
Le Ministre Mustapha Guitouni, ministre de l’Énergie, Mr Madjid Bouguerra, ambassadeur d’Algérie aux États-Unis d’Amérique, ainsi que le PDG de Sonatrach M. Abdelmoumen Ould Kaddour assisteront Forum sur l’énergie États-Unis-Algérie 2019 qui se tiendra le 7 et 8 mars 2019, à l’hôtel The Post Oak du centre-ville de Houstondans l’Etat du Texas.
Sonatrach, qui entend développer l’activité de gaz de schiste, a annoncé le 14 janvier 2019 la création avec le géant américain ExxonMobil d’une joint-venture spécialisée dans l’extraction de gaz de schistes.
D’ailleurs c’est au cabinet américain Curtis, Mallet-Prevost, Colt & Mosle qu’est revenue la mission d’élaborer la nouvelle loi ‘’algérienne’’ sur les hydrocarbures. Il faut s’attendre à ce que la révision de la loi sur le pétrole aille dans un sens favorable aux majors américaines.
Transmise aux services du premier ministère au début du mois de Février 2019, cette loi ne sera pas adoptée avant la proclamation des résultats de la présidentielle algérienne.
Par ailleurs un voyage d’affaires a été organisé entre le 14 et le 17 janvier 2019 par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) d’Ali Haddad, avec l’aide de l’US-Algeria Business Council (USABC) d’Ismael Chikhoune.
Cette rencontre a été préparé par un ex-diplomate bosniaque : Sasha Toperich et a constitué une opportunité pour les hommes d’affaires algériens de présenter, à certains membres du congrès américain, le rapport Algeria and Transatlantic Relations qui insiste sur la coopération anti-terroriste, le développement des relations d’affaires, et le rôle de l’Algérie par sa qualité de pilier de la stabilité dans la région.
Des achats d’armes comme jamais
En matière d’achats d’armes, le Ministère de la Défense, sous l’impulsion de Gaïd Salah, privilégiait jusqu’à présent la Russie,. Les militaires algériens se tournent également vers les Américains pour s’approvisionner en équipements militaires.
Déjà en 2013, Après le drame d’In Amenas, l’Armée nationale populaire (ANP) avait sollicité la première entreprise américaine et mondiale de défense et de sécurité, Lockheed Martin, pour assurer la surveillance aérienne de ses frontières et des infrastructures pétrolières de la Sonatrach.
Pour un montant estimé à près de 400 millions de dollars Lockheed Martin est sur le point de vendre cinq aérostats de surveillance de surveillance ultrasophistiqués dotés de radars et de caméras à ultra-haute définition.
Ce contrat en négociations très avancées, est quelque peu ralenti par les différents changements au niveau de l’Etat-major de l’armée.
Raytheon, entreprise américaine qui est principalement spécialisée dans l’aérospatial et les systèmes de défense et d’électronique, a été retenu pour la fourniture de trois avions de surveillance ultrasophistiqués de type Gulfstream 550 pour un marché de près d’un milliard de dollars.
Enfin, les géants de la défense américain Northrop Grumman, Harris ont fait une étonnante incursion, en empiétant sur le russe Rosoboronexport, dans le marché de radars militaires lancé il y a moins de deux années.
L’après Bouteflika en cause
L’administration Américaine, qui depuis toujours soigne ses relations avec l’Algérie, un des rares pays stables de la région, suit de près la période qui précède les élections présidentielles d’avril 2019. Il est certain qu’aujourd’hui Washington, qui comme toujours a plusieurs fers au feu, pèsera d’avantage que Paris dans le processus démocratique algérien?
Les Américains préparent surtout l’après Bouteflika. Même si Abdelaziz Bouteflika est élu, il ne pourra pas, au vu de son état de santé dégradé, assurer un cinquième mandat. Et si le scénario de son retrait se concrétisait d’une façon ou d’une autre, une crise s’ouvrirait qui inquiète naturellement les chancelleries occidentales.
L’Algerie ne fait du charme a personne .Peuple et dirigeants fiers ( a part quelques traitres içi ) .Ce pays ne se couche ni devant l’Amérique ,ni devant quelqu’un d’autre et ça tout le monde le sait même vous mr Beau .Elle signe des accords avec la Russie,Amérique ,Chine etc etc etc
Au fait, l’Algerie existe -t-elle réellement vu que les gens de cette Merdja ne songent qu’à une chose : l’oublier comme on oublie un mauvais rêve !?
Beaucoup de blabla pour dire:
– que l’Algerie est encore colonisée
– que ses enfants ne veulent plus de sacrifier
– que la fin de Bouteflika justifie les moyens et ce revirement géo -stratégique
– Donc , que c’est la FIN du film « Indépendance Bey »
On comprend l’intérêt des américains pour le marché des hydrocarbures algerien. Il est par contre difficile sinon impossible de faire croire aux personnes sensées que les americains, comme les français d’ailleurs, aient voulu ou veuillent s’impliquer réellement dans la réussite du processus démocratique en Algérie
Une chose est sûre et certaine, c’est même une évidence, l’oncle SAM et ses vassaux défendront leurs intérêts quoiqu’ils arrivent, et c’est tout naturellement le rôle que chacun doit jouer dans cette partie, nous sommes dans un jeu d’alliances libres, comme dit l’autre aucun ami n’est éternel, aucun ennemi n’est éternel, seuls les intérêts restent éternels, se sont justement les intérêts qui définissent les amis et ennemis à un moment et lieu donné, comme dit le sage Zarathoustra de Nietzsche « L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids », mais enfin de compte seuls nos autres qui composons le « peuple » dans cette contrée appelée Algérie qui restons les dindons de la farce, nous voyons nos richesses dilapidées dans le jeu des pouvoirs, nos enfants sacrifiés, notre avenir incertain, nous méritons qui ce qui nous arrive, car nous avons laissé la nuit la porte de l’enclos ouverte.
et aprés,ceci ne regarde aue l’Algérie