Le pouvoir de Madagascar élimine les « sécuritaires » les moins répressifs

Douze ministres de l’ancien cabinet du chef de gouvernement Christian Ntsay n’ont pas été reconduits. Trois départs ont particulièrement retenu l’attention : ceux du ministre de la Défense, du ministre de la Sécurité publique ainsi que de celui du secrétaire d’État à la gendarmerie.

« Des départs pour sanctionner et des promotions pour remercier », schématise grossièrement une source proche du cercle des forces armées.

Selon cette dernière, le désormais ex-ministre de la Sécurité publique « paye pour avoir refusé de participer à la répression menée par les forces de l’ordre durant la période électorale ». Il vient d’être remplacé par le contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana, précédemment directeur de la Recherche et de la formation continue au sein du ministère.dagascar