Bassirou Diomaye Faye, numéro deux d’Ousmane Sonko, le très populaire opposant qui avait été déclaré inéligible, ne pourra pas d’avantage battre campagne, alors que la campagne présidentielle débute dimanche prochain. Karim Wade, fils de l’ancien président, est également interdit de se présenter
A trois semaines de l’élection présidentielle, un malaise profond persiste toujours au sein de la classe politique sénégalaise. Après le leader du Pastef dissous par les tribunaux, Ousmane Sonko, dont l’emprisonnement a permis de l’écarter définitivement de la course au graal présidentiel, c’est au tour de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, d’être contraint de ne pas battre campagne. Son horizon qui s’était éclairci un moment avec le verdict de son éligibilité a finalement été assombri le mercredi dernier avec le rejet de sa demande de liberté provisoire par le doyen des juges sénégalais. Le candidat de « La conférence des leaders Diomaye Président » comptait sur cet interstice pour battre campagne conformément au code électoral. En pure perte en définitive.
« La coalition Diomaye Président » a donc produit un communiqué le même jour pour dénoncer « un acte inexplicable » qui clos, à ses dires, « un long processus d’atteintes aux libertés fondamentales » au Sénégal, vu que, d’une part, le concerné n’a pas encore été jugé et que, d’autre part, le président Macky Sall recevant les candidats recalés par le conseil constitutionnel avait promis « qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye ». Comme lui, le ministre de la justice avait également conclu, en fin de semaine dernière, qu’il appartenait maintenant « aux avocats, comme l’a rappelé le Président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le juge que dans les circonstances où nous sommes, il (Bassirou Diomaye Faye) doit pouvoir bénéficier de la liberté provisoire », dénonce le même communiqué de la coalition qui met en exergue la tartuferie du pouvoir.
Jamais deux sans trois
En juillet dernier, Ousmane Sonko, condamné à six mois de prison par le tribunal de la capitale, avait vu son rêve d’être candidat s’envoler. Il ne restait plus que Bassirou Diomaye Faye, son numéro deux, adoubé par le patron du Pastef lui-même depuis sa cellule de prison. Accusé et détenu provisoirement mais pas condamné, le candidat de « La coalition Bassirou Président » ne pensait pas être victime de l’intransigeance des juges. D’autant plus que le conseil constitutionnel avait reconnu qu’il était éligible. En fait, il ne pourra pas battre campagne.
Bassirou Diomaye Faye, 43 ans, membre du Pastef dissous par le tribunal est en prison pour outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué », suite à un message qu’il a publié sur facebook.
Quant à Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wadeil, n’a pas eu la chance de faire valoir ses idées à cette élection présidentielle puisque son dossier de candidature a été rejeté par le conseil constitutionnel. avait pourtant expressément renoncé à sa double nationalité franco-sénégalaise pour ne conserver que celle du Sénégal afin de se donner des chances de participer au scrutin. En vain.
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