En trois ans seulement, la DGDSE, l’équivalent de la DGSE française (services extérieurs a vu se succéder six directeurs. Un record absolu! On imagine le désordre que peut créer un tel turn over au sien d’un des principaux services régaleins de l’État algérien qui était connu dans lepassé pour sa redoutable efficacité, y compris sur le terrotoire français.
Le 5 juillet 2023, le général-major M’henna Djebbar a suscité la controverse et la polémique en raison de son absence remarquée parmi les personnalités de haut rang de l’Armée algérienne qui ont été promues à de nouveaux grades gratifiants. Plusieurs rumeurs ont circulé à propos de cette marque de défiance. M’henna Djebbar serait-il à son tour plus proche de la porte que de la promotion? À suivre.
Voici la liste de ces gradés qui, à peine promus connaissent une éviction brutale.:
- Nommé par Gaïd Salah dont il était une éminence grise en 2019 sans que son nom apparaisse, le général Kameleddine Remili, longtemps en fonction aux États Unis, cède sa place au général Mohamed Bouzit, alias « Youssef » en avril 2020, sans être ni emprisonné, ni condamné, ce qui est exceptionnel chez les anciens collaborateurs de Gaïd Salah.
- Neuf mois de fonctions seulement avant que le général « Youssef » ne soit emprisonné.
- Le 21 janvier 2021, le général Youssef est donc remplacé par le général Nordine Mokri, alias Mahfoudh « Polisario », un dossier dont il a été chargé pendant une quinzaine d’années. Quinze mois à ce poste, et lui aussi est congédié.
- Le 14 Mai 2022, le général Mokri, alias « Polisario », est remplacé par le général Kehal Madjdoub, pur produit du DRS, qui est réhabilité Il avait écopé de trois ans de prison dans l’affaire e 2015 des coups de feu à la résidence présidentielle de Zéralda où il était chargé de la protection de Bouteflika.
- En juillet 2022, le général Kemal Madjdoub est nommé à la tète de la DGSI (services intérieurs) à la place du général Rachedi, ancien attaché militaire aux Émirats et très proche du demi frère de MBZ, l’Émir des EAU. Lequel Rachedi, du coup, a été recasé à la tète des services extérieurs à la place … du général Kehal Madjhoub. Une sorte de permutation dont on ne connait pas la signification. Depuis, le général Rachedi, accusé de « fuites » vers les réseaux sociaux et détesté par ses collaborateurs, a été victime d’un AVC et a été transporté d’urgence à Paris. Les services extérieurs, un des fleurons de l’État algérien depuis toujours, navique désormais à vue après avoir épuisé cinq patrons successifs.
- Ultime valse de départs et d’arrivées à la tête de la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Nommé le 20 juillet dernier à la tête de ce département des services de renseignements extérieurs, le général-major Abdelghani Rachedi a été relevé de ses fonctions le 3 septembre 2022pour être remplacé par un autre général-major, M’henna Djebbar.
https://mondafrique.com/une-guerilla-permanente-au-sein-des-services-secrets-algeriens/
@Mediocrity, Non c’est le pays des martyrs et des hommes qui ont mis dehors l’une des grandes puissances mondiale aidées par l’armada de l’OTAN. C’est facile de dénigrer à partir de son domicile sans analyser les situations des pays. C’est aussi facile de répéter ce que les gens racontent dans les Bistrots sans réfléchir. Vous ne pouvez pas comparer les pays ayant leur indépendance durant les années 1960 avec les pays d’Europe pour la simple raison que ses derniers ont derrière eux plus de 200 ans de développement et plus de 100 ans de pillage des richesses de centaines de pays comme l’Algérie ainsi que l’emploi de millions d’esclaves qui leur ont rapportés des milliards. L’Algérie et les pays africains en 1960 étaient à 99% analphabètes et ne mangent pas à leur faim, j’en faisait partie. Comment voulez-vous que 60 après atteindre le même niveau que l’Europe qui continue à piller nos richesses.
Je pense que c’est pas nouveau ces chamboulements dans les hautes sphères. Pour moi ce qui est important, c’est que la DGDSE gagne en compétence comme la marine et plus récemment l’aviation. Et également, que les politiques pour les exportations hors hydrocarbures, les recherches d’IDE et les grands projets prometteurs (gazoduc Algérie-Nigeria, développement de la culture d’arganiers, constructions de plus de stations de dessalement d’eau de mer, port en eau profonde, parcs photovoltaïques, mines, agriculture, etc..) puissent aboutirs et inciter le plus possible du million de cadres algériens expatriés à revenir au pays.
Plus l’image est large, moins de contenu à savourer. Le renard, quand il ne peut pas s’y introduire dans le poulailler, il fait énerver les poules à l’aide de sa queux, pour saliver. Un régal, parait-il, selon Pavlov. Créer l’information quand on n’en a pas, ce qui est un art et science. Nicholas qui a une plume trans-perçante ne peut être deuxième
Dawlat Al Kabranat, la risée de la planéte, continuez comme ça