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Alger dénonce « une réunion sécuritaire » Paris, Rabat et Tel Aviv!

Deux journaux algériens de grand tirage révèlent, dans leur édition du mardi 30 mai, la tenue le 29 mai, d’une réunion sécuritaire de « très haut niveau » en Israël entre les services du renseignement israélien, marocain et français.

Le choix des deux organes n’est pas fortuit, El Khabar journal arabophone s’accorde aux sirènes de son homologue francophone l’Expression. Les deux journaux, très proches des services algériens,  emploient un lexique identique quant à l’origine de l’information en la qualifiant « de sources sécuritaires très sûres ».  L’objectif de la réunion est « la déstabilisation de l’Algérie à travers l’initiation du désordre dans quatre wilayas ».

Le journal El Khabar relate l’événement avec une surprenante précision. Pour les français, ils étaient au nombre de cinq officiers du haut rang alors que les marocains étaient au nombre douze éléments. L’ordre du jour est la déstabilisation du pays et l’initiation du désordre dans quatre wilayas. Le scénario conçu en Israël a défini ses objectifs. « Les sources sécuritaires rapportent que l’opération de déstabilisation porte sur des cibles bien précises réparties sur tout le territoire national, Alger, Oran, Tizi ouzou, Bejaia sont ciblées pour être le théâtre de violents troubles » relate le journaliste de l’expression Brahim Thakharoubt. Ce dernier dénonce « un plan bien structuré prêt à être mis en exécution pour ébranler tout le pays en visant les différents segments qui font sa force : l’économie, la politique, la diplomatie et évidemment l’armée nationale qui constitue la colonne vertébrale du pays ».

L’opération « Loup »

Le traitement de l’information par les deux journaux se ressemblent à l’identique quand leur scénario relaté inclut la Tunisie dans le projet de subversion orchestré à Tel Aviv. La stratégie de la réunion tripartite des officiers des renseignements des trois États est, selon les journalistes, d’éclater l’alliance algéro-tunisienne et fragiliser le président tunisien Kaies Essaied. A cet égard, Al Khabar révèle le nom de code de l’opération « loup »  qui aurait été adoptée le 20 mai

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