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A moins de 9 mois de la 43 ème Conférence générale de l’UNESCO censée désigner un successeur à l’actuelle directrice générale, la Franco-marocaine Audrez Azoulay, le chef de la junte gabonaise le général Brice Oligui Nguema a décidé de retirer la candidature de son pays de la compétition. Pour l’Afrique, il ne reste désormais plus que le candidat égyptien Khaled El-Enany.
Par Seidik Abba
L’ancien ministre des Affaires du Gabon, son actuel ambassadeur aux Etats-Unis, Noel Nelson Messone, ne sera pas parmi les candidats qui solliciteront le vote des pays membres de l’Organisation des Nations unies pour la Science, l’Education et la Culture (UNESCO), lors sa 43 ème conférence générale prévue en novembre prochain à Samarkand, en Ouzbékistan. Ainsi en a décidé le gouvernement gabonais qui a fait part du désistement de M. Nelson Messone dans une lettre adressée aux délégations permanentes des pays membres auprès de l’UNESCO.
L’Egypte en embuscade
Après le désistement du Gabon, l’Egyptien Khaled El-Enany devient le seul candidat africain en lice pour succéder à la Franco-Marocaine Audrez Azoulay, ancienne ministre française de la Cultre, qui aura fait deux mandats de quatre ans à la tête de l’UNESCO, dont le siège se trouve à Paris en France.
Ancien ministre du Tourisme et des Antiquités, M. El-Enany bénéficie du soutien de l’Union africaine et de la Ligue arabe. De passage à Paris, il a reçu en novembre 2024 l’appui ferme de la France exprimé par le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Reste à savoir si ces soutiens seront suffisants pour en faire dans 9 mois en Ouzbékistan le nouveau DG de l’UNESCO. Selon les règles de fonctionnement de l’UNESCO, le DG est élu par le Conseil exécutif de l’organisation qui le propose ensuite à la Conférence générale pour approbation. Habituellement, le choix du Conseil exécutif passe devant la Conférence générale aussi facilement qu’une lettre à la poste.