« Des sources au Moyen-Orient » ont informé le journal israélien Maariv qu’une « petite partie d’une cargaison d’uranium enrichi » acheminée en direction des rebelles Houthis au Yémen par Téhéran a été interceptée par le mouvement terroriste Al Qaeda.
Maariv ne donne aucune information sur le niveau d’enrichissement de l’uranium, ni sur la quantité d’uranium tombée entre les mains d’Al-Qaïda et encore moins sur la manière dont le groupe terroriste a mis la main sur la ressource nucléaire. L’article ne répond pas non plus à la question de savoir pourquoi l’Iran dissémine cet uranium enrichi ? Ni à quelles fins les Houthis destinent l’uranium qui leur a été envoyé.
Si l’information est avérée, nous nous trouvons dans le cas classique d’un Etat terroriste qui maîtrise progressivement l’outil nucléaire et se sent autorité à disséminer son savoir-faire à ses séides. Dans quel but ? L’Iran escompte-t-il agir par intermédiaires interposés pour fuir ses responsabilités ?
Les Houthis, à l’origine de dizaines d’attaques contre d’importantes infrastructures pétrolières en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis, représentent déjà aujourd’hui, une menace crédible pour l’exploitation pétrolière, le stockage des hydrocarbures et la navigation en mer Rouge des pays qui n’entretiennent pas de relations d’amitié avec l’Iran. Avec en leur possession de résidus nucléaires, ces mêmes Houthis représenteraient une menace encore plus élevée.