L’opposant congolais Modeste Boukadia, qui dispose également de la nationale française, s’est vu proposé d’être expulsé du Congo en tant qu’étranger ou de rester exécuter une peine de 30 années à la prison centrale de Pointe-Noire, deuxième ville du pays, où a il a été transféré le 15 janvier 2016 à sa descente d’avion à Brazzaville.
Selon une source, qui a pu lui parler, il a refusé le deal proposé par Sassou, soupçonnant une manœuvre pour l’écarter du jeu politique. Président du Cercle des démocrates républicains du Congo (CDRC), M. Boukadia a été condamné par contumace en 2014 à 30 années d’emprisonnement pour avoir réclamé la formation d’un gouvernement d’union nationale.