Ces derniers jours, des groupes de pression s’organisent à Bruxelles pour proposer à la commission européenne et hauts responsables de l’Union Européenne d’étudier l’adoption d’une série de sanctions à l’encontre de plusieurs dirigeants algériens responsables de la répression actuelle qui s’abat sur des journalistes et activistes algériens impliqués dans le mouvement populaire pacifique appelé le Hirak.
Ces groupes de pression sont composés de plusieurs députés européens, de militants de plusieurs ONG européennes ainsi que d’intellectuels européens très proches de la question algérienne. Ces personnalités issues de divers horizons ont décidé de joindre leurs efforts pour imaginer une initiative qui augmentera le niveau des pressions sur les autorités algériennes qui refusent de cesser leurs violations excessives des droits de l’homme dans le pays.
Ces groupes européens ont lancé la réflexion autour de l’adoption de sanctions visant les dirigeants algériens à la suite de la condamnation arbitraire du journaliste Khaled Drareni qui a été maintenu en prison en dépit des preuves flagrantes de son innocence et de sa légitimité en tant que journaliste indépendant. Pour l’heure, un travail de lobbying est en train d’être mené dans les coulisses des diverses institutions européennes y compris le parlement européen de Strasbourg pour convaincre des officiels de l’Union Européenne de lancer un débat ouvert sur l’importance de prendre des sanctions fermes contre les hauts responsables du régime algérien.
Ces sanctions pourront prendre la forme d’interdiction de séjourner sur le territoire de l’Union Européenne, le gel des avoirs bancaires et financiers, la suspension de plusieurs accords commerciaux et la mise en place d’un embargo concernant plusieurs secteurs d’activités. Ces sanctions si elles seront concrétisées feront mal, très mal au régime algérien.