La députée Abir Moussi, du parti Destourien libre, qui se réclame de l’héritage de l’ex président Ben Ali,aujourd’hui disparu, a été violemment prise à parti par Sabhi SMARA député indépendant proche du bloc des religieux du parti dignité.
La Tunisie traverse une crise économique et sociale sans précédent, s’ajoutent à cela l’instabilité politique. Le parlement devient ainsi un lieu de rixe entre élus. L’ONG Bawsala a dénombré plus de 23 actes de violences entre 2020 et février 2021. Entre un parlement fragmenté sans majorité réelle et des partis aux idéologies rivales, le débat est marqué par une absence légendaire.
La nomination de Rached El Ghanouchi à la tête de la chambre basse tunisienne a suscité toute l’animosité du bloc laïc et partisans des nostalgiques de système d’avant la révolution de Jasmin.