Quelques jours après l’attentat à l’arme blanche dans l’église Notre-Dame de Nice par un jeune tunisien, Brahim Issaoui, le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin se rendra à Tunis pour discuter avec son homologue tunisien de l’expulsion du territoire français des fichés S d’origine tunisienne.
Un article de Meher Hajbi (Maghreb Intelligence)
Soucieux de maintenir les relations amicales entre la Tunisie et la France, le président Kaïs Saïed aurait initié cette initiative à l’issue d’un échange téléphonique avec Emmanuel Macron. En effet, le locataire de Carthage a transmis un message de “solidarité” à l’égard des familles des victimes et s’est engagé auprès de la France à faciliter l’octroi de laissez-passer consulaires. Une mesure indispensable pour éloigner de force les éléments dangereux de France, souvent compliquée par les pays d’origine qui s’opposent à une telle démarche.
La coopération à l’ordre du jour
En effet, l’attaque de Nice a été perpétrée par un Tunisien arrivé illégalement en France depuis l’île italienne de Lampedusa. gé de 21 ans, Brahim Issaoui a tué trois personnes avant d’être arrêté par les forces de l’ordre. Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin sera, ainsi, chargé de mettre en place un processus plus fluide.
De son côté, le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a appelé ses ministres de l’intérieur et de la justice à coopérer pleinement avec les autorités françaises.