Une opération militaire marocaine a dégagé la route qui va du Sahara vers la Mauritanie, vitale pour ls échanges dans cette partie de l’Afrique, qui était bloquée par une poignée de combattants du Polisario
Mohammed VI a ordonné, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 novembre, une intervention ferme « non offensive et sans aucune intention belliqueuse » de l’armée marocaine dans la zone tampon de Guerguarate. Cette opération a visé, avec succès, à mettre fin au blocus de la route vers la Mauritanie instauré par des hommes du Polisario déguisé en « manifestants civils ».
Selon une source bien informée à Rabat citée par nos confrères de Maghreb Intelligence, l’idée d’une intervention militaire a fait son chemin depuis quelques jours chez les plus hautes autorités du pays, qui n’ont pas hésité à mettre en garde le Polisario lors du discours du 6 novembre commémorant la marche verte. D’après les mêmes sources, le roi aurait demandé à son armée d’élaborer différents scénarii afin de rétablir le calme dans cette région. D’ailleurs, la communauté internationale et l’ONU ont été prises à témoin par la diplomatie chérifienne qui, à maintes reprises, avait alerté sur les dérives des « milices du Polisario ».
Ce fut donc par une opération brève que les forces d’interventions des FAR ont mis en fuite quelques dizaines de miliciens, pris au dépourvu et qui se sont empressés de mettre le feu à leurs tentes dans leur malheureuse retraite.
Des chars du Polisario anéantis
Quelques heures après, le Polisario a décidé de riposter. Le front séparatiste a choisi le sous-secteur de Mahbes, à la croisée des frontières Maroco-algéro-mauritanienne. Des chars du Polisario engagés dans cette riposte ont été tous anéantis par les forces armées marocaines. A défaut, d’avoir l’avantage sur le terrain, les dirigeants du Front Polisario ont essayé de reprendre la main dans les médias en annonçant, mais sans preuves, des morts et des prisonniers parmi les soldats marocains.