À huis clos et en visioconférence, la séance de consultations au Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, tenue le 21 avril, n’a finalement rien apporté de nouveau.
Même le projet de déclaration commune soumis par les Etats-Unis n’a pas été suivi par les 15 membres du Conseil. Celui-ci voulait appeler à « éviter l’escalade » sachant que dans leur présentation, les responsables onusiens ont « averti que la situation était hautement instable et pouvait conduire à une escalade ».
Suite à ce briefing, le front Polisario a exprimé sa déception quant à cette session de consultations. « Compte tenu de la gravité de la situation actuelle, il est regrettable que le Conseil de sécurité ait raté une autre occasion de remettre les pendules à l’heure », a déclaré Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès des Nations-Unies.
« Obstructions et blocages » de l’Algérie
Quant à la diplomatie chérifienne, elle n’a toujours pas exprimé de position officielle suite à cette séance qui a été précédée d’une correspondance officielle du représentant du Royaume auprès de l’ONU, Omar Hilale. Dans sa missive, le diplomate marocain mettait à nu « les obstructions, blocages et atermoiements de l’Algérie et du Polisario au sujet de la nomination d’un envoyé personnel du Secrétaire général et la reprise du processus politique onusien ».