Le rectificatif de Mondafrique sur Marc Owen Jones

Nous avions écrit par erreur et nous nous en excusons que Marc Owen Jones, diplômé en 2006 de l’université de Cardiff et docteur de l’université à Durham, avait conclu que les adversaires de l’armée avaient déclenché une vaste campagne de désinformation sur la toile. En fait les conclusions de ce chercheur étaient exactement à l’inverse de ce constat.

D’après Marc Owen Jones, qi a étudié 20000 tweets produits par quelques 5000 comptes, c’est le pouvoir algérien actuel qui intervient massivement sur Internet pour mener des campagnes de désinformation.

Voici quelques uns, trop vite lus par Mondafrique, que ce chercheur a publiés

Clairement les réseaux sociaux sont aujourd’hui en Algérie le réceptacle d’une masse de pseudo informations, tronquées et falsifiées, que publient aussi bien les partisans que les adversaires de l’institution militaire pour conditionner l’opinion publique.

Ce qui rend la tache d’informer en Algérie de plus en plus difficile.

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)