Les auteurs du rapport Duclert, chargé d’établir les responsabilités françaises dans le génocide du Rwanda après avril 1994, admettent que, fautte d’archives, on ne peut pas toujours chiffrer l’aide militaire aux génocidaires Hutu.
La coopération militaire étroite entre le Rwanda et la France, voulue par l’ancien président François Mitterrand depuis 1990, est telle qu’après le début du génocide contre la minorité tutsi, le pouvoir hutu continue à réclamer une aide militaire à la France.Une fiche de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) le 15 avril 2014, après le déclenchement des massacres, fait était d’une demande de l’attaché militaire à Paris pouvoir rwandais de l’époque à la France d’acheminer des munitions et autres armements achetés en Pologne et en Israel. « La réponse apportée n’est pas connue’, reconnaissent les historiens. Pourtant une note plus tardive du Quai d’Orsay fait à nouveau état, le 35 avril, d’une nouvelle demande des Rwandais.
Circulez, rien à voir !
Compte tenu de la disparition ou de l’absence d’archives dans ce dossier ultra sensible, de nombreux questionnements restent encore sans réponses