La section France d’Amnesty international a refusé de céder aux pressions incessantes des autorités françaises au sujet de la conférence sur les violations des droits de l’homme à Djibouti organisée vendredi 5 février dans ses locaux parisiens. L’ONG de défense des libertés a refusé, notamment, de donner suites aux coups de téléphone sur le thème exact de la rencontre et l’identité de ses organisateurs. La démarche n’a rien de surprenant lorsqu’on sait que la France n’a pas soufflé mot suite à la répression le 21 décembre 2015 d’une manifestation pacifique de l’opposition par le président Ismaël Omar Guelleh.
Selon un bilan toujours provisoire, 27 personnes ont été tuées ce jour-là et 57 autres ont été blessées.
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