La plus grande puissance militaire de la région, l’Algérie, dont les relations étaient très bonnes avec l’ancien chef d’état nigérien Mohamed Bazoum, a exprimé ces dernières heures son refus d’une intervention militaire étrangère, tout en appelant les protagonistes au retour à l’ordre constitutionnel.
Dans un communiqué publié hier par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Alger «renouvelle son profond attachement au retour à l’ordre constitutionnel au Niger et au respect des exigences de l’Etat de droit», mais insiste sur le fait que «le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques qui éviteront au Niger frère et à l’ensemble de la région un surcroît d’insécurité et d’instabilité et à nos peuples un surcroît d’adversité et d’épreuves.»
«En conséquence, l’Algérie met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle.»