Karim Keïta, fils de l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta, est mis en cause, d’après le Monde, dans la disparition, en 2016, du journaliste Birama Touré, de l’hebdomadaire Le Sphinx.
De nouveaux éléments sont mis au jour, selon le quotidien français « Le Monde », « une douzaine de témoins, entendus dans le cadre de l’enquête judiciaire relancée en avril 2021, auraient confirmé au juge la présence de Birama Touré au sein (des) prisons (de la sécurité malienne). Un ancien détenu aurait même indiqué y avoir porté son cadavre dans ses bras. Le matin suivant le décès présumé, deux hommes auraient été aperçus par plusieurs prisonniers dans les couloirs de la DGSE : Karim Keïta et le patron des services, le général Moussa Diawara », énonce Le Monde.
Karim Keita l’affairiste
Le journal ajoute que, « juste avant d’être dessaisi, le tribunal de la commune IV (qui enquêtait sur cette affaire) avait élucidé les circonstances de l’assassinat et commençait à se pencher sur le mobile, et donc, sur le volet le plus sensible : les circuits financiers ». Et Le Monde souligne que « l’écrasante majorité des contrats d’équipements des FAMa et de fourniture du ministère ont été attribués à des hommes d’affaires décrits par diverses sources comme liés à Karim Keïta ».
Le portrait de Karim Keita, héritier mal en point