Dans un geste significatif pour l’opposition en Algérie, Zoubida Assoul, avocate et défenseure de la démocratie, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour décembre 2024. Cette annonce marque le début de la campagne électorale informelle dans le pays.
Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), a révélé sa décision lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti à Alger. Sa candidature intervient à la suite d’une session du Conseil national de l’UCP, au cours de laquelle les débats ont principalement porté sur l’élection présidentielle de 2024.
Alors que des rumeurs circulaient sur un éventuel report des élections, les autorités algériennes ont confirmé que le scrutin se déroulera comme prévu en décembre. Les déclarations officielles ont été faites en réponse à des allégations de désinformation provenant du Maroc.
Un parcours politique atypique
Zoubida Assoul, une figure de l’opposition en Algérie, a un parcours politique atypique. Ancienne fonctionnaire et responsable gouvernementale, elle s’est engagée dans l’opposition et est devenue une fervente défenseure du mouvement pro-démocratie Hirak. Son engagement lui a valu des moments de danger, notamment lorsqu’elle a été attaquée par des assaillants présumés.
La candidature d’Assoul représente le premier pas d’un membre des forces opposées au régime, rassemblées sous le Pacte pour l’Alternative Démocratique (PAD). Cependant, l’ascension d’Assoul vers la présidence semble être un défi de taille, compte tenu du soutien solide dont bénéficie le président actuel, Abdelmadjid Tebboune, et de la répression gouvernementale contre les opposants.
Tentative audacieuse
Alors que Zoubida Assoul se lance dans la course présidentielle, l’avenir politique de l’Algérie reste incertain. Son engagement marque une tentative audacieuse de changement dans un pays où les défis démocratiques persistent malgré les promesses de réforme.
