Une seule journée, sans chefs d’Etats, ni présidents d’institutions. C’est à cela que se réduira le sommet Afrique-France, le tout premier du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui sera organisé le 8 octobre prochain à Montpellier, dans le sud de la France.
Après avoir reporté le 28 è sommet Afrique-France, initialement prévu en juin 2020 à Bordeaux le thème de la ville et des territoires, l’Elysée a revu à la baisse ses ambitions et abandonné la participation des chefs d’Etat et des centaines de chefs d’entreprises africains. Annoncé au détour d’un entretien avec la presse, le sommet Afrique-France dans son format de Montpellier a été maintenu pour la forme. Histoire, sans doute, de ne pas laisser dire que Macron n’a pas eu son Sommet Afrique-France, une tradition instaurée depuis 1973. Malgré la création d’un Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), qui s’est révélé être une coquille vide, Macron n’a pas montré lors de son quinquennat de grande appétence pour les affaires africaines.