Les fonds secrets des dictateurs déchus à Dubaï

L’excellente lettre « Africa Intelligence » révèle l’existence de sociétés secrètement constituées aux Emirats arabes unis pour le compte de la famille de l’ancien président angolais aujourd’hui décédé, José Eduardo dos Santos.

À l’origine des montages financiers se trouve le groupe de gestion de fortune Helin International, visé par des enquêtes aux Etats-Unis, en France, en Suisse et au Luxembourg. Outre la famille présidentielle angolaise, plusieurs autres puissants clients africains ont également recouru à ses services.

Bien d’autres potentats ont placé leurs modestes économies aux Émirats arabes unis. Ainsi l’ancien président mauritanien Aziz ou encore les proches du président algérien Bouteflika y possédaient quelques comptes  discrets. Notre cher général Ben ali, aujourd’hui décédé, avait égalment deposé un peu d’or et de cash chez ses amis de Dubaï où son épouse, Leila Trabelsi, aimait tant faire un peu de shopping;Plus récemment, on découvre que de nombreux oligarques russes, en pleine guerre contre l’Ukraine, résident souvent à Abou Dhabi, le plus important des sept émirats qui composent les EAU.

Outre le secret absolu que les autorités des Émirats font régner chez eux, les riches Africains, Russes ou Arabes qui y séjournent ont accès à une vie nocturne épicée qui les repose, le soir, des négociations harassantes avec leurs interlocuteurs émiratis.