En tentant d’organiser par deux fois des pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens, le président turc a (une nouvelle fois) cherché à placer la Turquie sur le devant de la scène. Tenter de montrer au monde qu’Ankara peut être le lieu de résolution diplomatique du conflit, et de la paix. Une bonne carte à jouer pour le président Erdogan et la diplomatie turque, à un an des élections présidentielles dans le pays.
Et pour cause, la Turquie veut apparaitre comme le bon candidat pour une médiation russo-ukrainienne. La Turquie entretient des relations diplomatiques et stratégiques tant avec la Russie — au grand dam des Occidentaux — qu’avec les Ukrainiens. Elle soutient également les Tatars (turcophones) de Crimée. Le premier round de pourparlers n’a rien donné. Le deuxième peut-il aboutir ?