Les manifestations d’octobre dernier qui ont conduit à la démission de l’ex-chef d’État burkinabé Blaise Compaoré auraient été, indique-t-on de bonne source, en partie financé depuis le Niger. D’anciens mutins de l’armée du Burkina auraient notamment reçu jusqu’à 25 000 francs CFA (38 euros) par jour pour participer à l’insurrection. Encouragés par l’opposition, de nombreux manifestants auraient par ailleurs reçu du matériel de communication téléphonique gratuit lors des soulèvements. D’après les mêmes sources, une partie de ces financements proviendraient d’un virement effectué depuis un compte du chef d’État nigérien enregistré à Dubaï vers deux banques située au Niger, la BCN et la BIA. Une partie de cette somme aurait finalement été récupérée par le frère de la première Dame nigérienne, Malika, et l’autre par Salif Diallo. Conseiller officieux du chef d’État nigérien, ce burkinabé installé au Niger depuis 2012 a longtemps été le bras droit de Blaise avant d’entrer en guerre contre lui.
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