Le gouvernement gabonais sans voix sur le sort des Bongo

Le gouvernement gabonais  a fini par réagir à la polémique née de l’article de nos confrères de Jeune Afrique qui a annoncé le transfert de Sylvia Bongo et de son fils Nourredin Bongo de la prison centrale de Libreville à un lieu tenu secret.

Trois jours après, le 13 janvier 2023,  le gouvernement du Gabon a fini par réagir à la polémique qui agite l’opinion publique gabonaise. Une polémique qui trouve sa naissance dans la publication d’un article de Jeune Afrique du 10 janvier 2024 qui annonce que l’ancienne première dame du Gabon Sylvia Bongo et son fils Nourredin Bongo ont été exfiltrés de la prison centrale de Libreville pour une villa de la capitale du Gabon où ils sont détenus au secret.

Une information dont Mondafrique avait eu confirmation et que nous avons pu préciser puisque nous avons révélé le lieu où l’épouse et le fils ainé d’Ali Bongo sont détenus au secret.

La photo de Sylvia et Nourredine Bongo présentée comme récente et en détention à la Prison centrale de Libreville.

« Regardez bien les liens url »

C’est par la voix de Laurence Ndong son Ministre de la communication que la réponse du Gouvernement du Gabon est venue lors d’une conférence de presse à l’Hôtel Nomad à Libreville. À un journaliste qui l’a interrogé sur la question, la ministre a répondu : « Faites attention, tout ce qui circule sur internet n’est pas souvent la vérité. J’ai vu souvent des personnes qui trichent, c’est de la fraude. Ils vont prendre toute la charte graphique de jeune Afrique et ils vont publier comme ci c’était jeune Afrique alors que ce n’est pas jeune Afrique. Donc faites bien attention quand vous regardez, regardez bien les liens url et vous aller déceler que parfois ça ressemble à ça et ce n’est pas ça du tout. »

Masterclass 

Et la ministre de poursuivre en tenant des propos pour le moins très paradoxaux : « j’ai été personnellement contacté par Jeune Afrique, le journaliste de jeune Afrique qui voulait recouper cette information pour savoir si elle était vraie, je lui ai dit qu’elle n’était pas vraie. Donc ça m’étonne que Jeune Afrique m’ayant contacté que je leur ai dit que ce n’était pas vrai et qu’ils aient quand même publié. Donc cet article qui est attribué à Jeune Afrique, il faut le prendre avec des pincettes » (sic).

On a connu plus logique comme réponse de la part d’un Gouvernement…