La mondialisation financière plombe le nouveau gouvernement tunisien

Les nouvelles autorités tunisiennes héritent d’un cadeau empoisonné de leur prédécesseurs. Le gouvernement démissionnaire de Mehdi Jomaa avait en effet emprunté un milliard d’euros à 6% auprès de la communauté internationale. Mauvaise gestion ? Pas du tout. Ainsi sont faites les règles de la mondialisation financière sur les taux d’emprunt fixés à 0,8% pour la France, 0,3% pour l’Allemagne et 9% pour la Grèce. De bien mauvais prêteurs pour les pays qui en ont le plus besoin.