Alors que les Assises nationales chargées d’encadrer la transition débutée par la prise de pouvoir d’une junte militaire à Niamey prennent fin au Niger, force est de constater que l’ombre de l’ancien président Mamadou Tandja, une personnalité autoritaire mais patriotique et populaire, plane sur cette conférence voule par les militaires pour élargir leurs soutiens au sein de la société civile nigérienne.
Une chronique d’Olivier Vallée
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Le Niger a donné le top départ d’un processus dont on ne sait pas encore s’il va aboutir à la restitution du pouvoir politique aux civils. Dans tous les cas les rencontres entre la société nigérienne et le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ont eu lieu cette semaine dernière sous le nom d’Assises nationales. Les invités d’honneur sont les Nigériens de l’intérieur, les chefs traditionnels, les jeunes, les enseignants et les chercheurs.
Cette grand messe est un renouvellement notable des consultations de ce type même si le CNSP encadre bien l’exercice puisque la commission nationale chargé de la conduite des Assises nationales est rattachée au Chef de l’État Il faut noter que les militaires sont quasi absents à l’excetion du colonel major Maman Souley et que deux anciens ministres de l’époque pré-Issoufou sont associés à la commission nationale: Ibrahim Mayaki et Idi Ango Omar.
L’ombre de l’ex président Mamadou Tandja
Notons que la sous-commission N°5 qui s’occupe de « Justice et Droits de l’homme » est présidée un poids lourd intellectuel du temps de Mamadou Tanja. Il y a quelques jours il semblait approuver d’ailleurs le lancement officiel des activités de l’Institut Tandja Mamadou pour la Paix, la Démocratie et le Développement (ITM/PDD), une organisation apolitique qui entend œuvrer pour la promotion des valeursincarnées par l’ancien Président de la République, «un patriote et nationaliste par excellence ».
L’ initiative est largement relayée, sion portée,portée par les anciens collaborateurs politiques et militaires mais aussi les proches de l’ex Chef d’État, de 1999 à 2010, afin de promouvoir la vision et les idéaux incarnées par le défunt Tandja Mamadou, qui a fait sa révérence le 24 novembre 2020 en léguant à la prospérité un immense héritage marqué par des valeurs imbues de patriotisme dont beaucoup de nigériens sont encore nostalgiques surtout dans le contexte actuel d’affirmation de la souveraineté naDonale.
