Aura lieu ? N’aura pas lieu ? La situation sécuritaire éthiopienne pourrait remettre en cause la tenu du prochain sommet de l’UA
Alors que le conflit opposant le gouvernement fédéral éthiopien et les mouvements rebelles se rapproche dangereusement d’Addis-Abeba, l’Union africaine, qui a son siège dans la capitale éthiopienne, n’envisage pas l’évacuation de son personnel, encore moins le report ou l’annulation de son sommet annuel prévu sur place fin janvier ou début février 2022.
Éthiopie, attention danger !
Pour ne pas froisser les autorités éthiopiennes, qui martèlent qu’elles contrôlent toujours la situation, l’organisation panafricaine, installée depuis 1963 en Ethiopie, refuse de suivre l’exemple de plusieurs agences onusiennes et des pays comme les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter au plus vite le territoire éthiopien.
Menées par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, mandaté par l’Union africaine, et l’agence onusienne OCHA les négociations dites de la dernière chance n’ont pas, pour l’instant, permis d’espérer un compris entre gouvernement fédéral et la coalition rebelle emmenée par les Front populaire de libération du Tigré (FPLT) qui n’est plus qu’à environ 300 km d’Addis-Abeba.