Des experts indépendants de l’ONU ont estimé dans un rapport, le vendredi 8 novembre, que la mort de Mohamed Morsi pouvait s’apparenter à un «assassinat arbitraire sanctionné par l’Etat».
L’ancien président islamiste égyptien était décédé en juin après s’être effondré au tribunal.«Morsi était détenu dans des conditions qui ne peuvent être décrites que comme étant brutales, notamment pendant sa détention durant cinq ans dans le centre pénitentiaire de Tora», ont écrit les experts dans un communiqué.
« Un assassinat arbitraire »
Sa mort «après avoir subi ces conditions pourrait s’apparenter à un assassinat arbitraire sanctionné par l’État», a estimé l’équipe des experts, dirigée par la rapporteuse spéciale Agnès Callamard et le Groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires.
Issu de la confrérie des Frères musulmans, Mohamed Morsi a été le premier civil démocratiquement élu à la présidence de l’Égypte. Il était mort en juin après s’être effondré pendant son procès dans un tribunal du Caire.