Démographie, le leurre d’une bombe à retardement palestinienne

Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas de bombe démographique arabe en Israël et dans les territoires dits palestiniens.

En 2023 (sur la base des dernières données de 2021), le taux de fécondité des femmes juives est de 3,13 naissances par femme ; soit un taux supérieur au taux de fécondité arabe qui est de 2,85 (chrétien et musulman confondus) et supérieur aussi au taux de fécondité arabo-musulmane de 3,01 (comme il l’a été depuis 2020).

En 2023, seules les femmes d’Afrique sub-saharienne font plus d’enfants que les femmes juives israéliennes.

 L’occidentalisation de la démographie 

* Les femmes arabes palestiniennes qui donnaient naissance à 9 enfants en moyenne chacune dans les années 1960 ont aujourd’hui une moyenne de 3,02 enfants chacune (2022, CIA World Factbook). Cette baisse de la fécondité est le reflet de l’occidentalisation de la démographie arabe en Cisjordanie/Judée-Samarie. Cette occidentalisation se manifeste par le passage d’une société rurale à 70 % en 1967 à une population urbanisée à 77 % en 2022. L’entrée des femmes dans le mariage est passée de 15 à 24 ans. L’utilisation massive de contraceptifs (70% des femmes arabes de Judée-Samarie) et le raccourcissement de la période de procréation (elle est passée de 16-55 ans à 24-45 ans) ont fait le reste.

*L’occidentalisation des taux de fécondité a caractérisé tous les pays musulmans : Jordanie – 2,9 naissances par femme ; Iran – 1,9 ; Arabie Saoudite – 1,9 ; Maroc – 2,27 ; Irak – 3,17 ; Égypte – 2,76 ; Yémen – 2,91, Émirats arabes unis – 1,65, etc. ,