Après l’article publié par Mondafrique intitulé «RCA : Des proches de Touadera jugés dans le coup d’état raté contre la Guinée Equatoriale», Sani Yalo, le président du Conseil d’Administration du BARC, mis en cause dans ce papier, nous faitparvenir un droit de réponse.
« Dans ces articles où tout s’entremêle (vie privée, politique, etc.) dans un assez curieux agencement, on perçoit nettement en filigrane une implacable hostilité à l’égard des Yalo. Toute une famille traînée dans la boue parcequ’un des leurs a commis un forfait. Autant emprisonner toute la famille Ben LADEN à cause des forfaitures d’un des leurs.
Une absurdité qui ne dit pas son nom, en faisant cela, ce journal qui n’avait déjà pas légitimité perd tout ce qui lui reste du crédit. La question fondamentale qu’il faut se poser est celle de savoir combien ont-ils perçu pour écrire de telles âneries ?
L’auteur de l’article prétend même que, « Depuis, l’enquête apparemment s’est perdue dans les sables en Centrafrique ». Oubliant qu’une enquête ne peut se faire dans la précipitation. Le comble, le Journal affirme sans condition, « Il s’établit dans les Hauts-de- Seine avec sa sœur Hawa se qui ne l’empêche pas de se rendre régulièrement au Tchad et au Cameroun. Il vivote à Paris où il en lien avec des éléments Equato-Guinéens en exil avant de se rendre à Douala fin 2017…..Sani Yalo qui s’est d’ailleurs rendu à Paris mi-Décembre était forcément informé des entreprises de ses frères Dada, Danzoumi et Kiki Yalo… » Affirmation grave surtout que ce journal ne peut être en mesure d’apporter les preuves de ses affirmations.
La question que l’on se pose est de savoir pourquoi cette fixation sur la personne de Sani Yalo?
La vérité, c’est parce qu’il y a un nom Yalo. Sani Yalo est mêlé dans cette affaire de coup d’Etat parce que son frère y a été appréhendé. Mais le moins que l’on puisse dire est que Ahmed Yalo, le petit frère de Sani Yalo est un majeur. Cela ne le concerne ni de près, ni de loin. Et comme on dit en droit, la responsabilité pénale est personnelle. Obiang a été le président qui a toujours soutenu la Centrafrique.PUBLICITÉ
Qu’est-ce qui animerait Sani Yalo d’aller le renverser? Il va sans dire que l’auteur de cet article veut absolument mettre en porte-en-faux le Président Touadera et Obiang.
Là où le bat blesse, ce sont affirmations gratuites dénudées de tout fondement dont a fait montre ce journal en ligne dans son article, à l’image d’un gribouille.
Les lecteurs auront compris que Mondafrique manque d’esprit de finesse, en affirmant que, «Il n’est d’ailleurs un secret pour personne que les Yalo ont toujours entretenu des liens étroits avec des éléments armés tchadiens. La tentative de putsch avortée aurait été dirigée par un général Equato-tchadien qui a d’ailleurs financé une large partie du mariage de Sani avec Jeanne Lebouder qui a eu lieu en 2017.», preuve du sensationnel que recherche ce journal en ligne.
Non, les Centrafricains méritent mieux que cela. Autant les journalistes ne doivent commenter une procédure judiciaire avant tout jugement, autant il est malsain et ridicule de votre part de pondre des litanies de mensonges et des insanités pour ternir l’image d’une personne.
En guise de droit de réponse, nous tenons que vous utilisiez la même énergie que vous aviez déployée pour débiter des insanités à notre encontre.
Nous vous serons reconnaissant de publier dans vos colonnes notre droit de réponse.