Les déclarations humiliantes pour le peuple algérien du président par intérim, Abdelkader Bensaleh, réalisées en marge du sommet Russie Afrique, ont été massivement critiquées par les réseaux sociaux.
« Les prises de parole publiques comme celle d’Abdelkader Bensaleh à Sotchi ne font que renforcer la population algérienne dans l’idée que le système est aux abois et qu’il ne dispose d’aucune autre ressource que le recours aux soutiens externes », affirme à Mondafrique un avocat algérien.
Dans son intervention, Abdelkader Bensaleh reconnait avoir sollicité une rencontre à Poutine pour lui expliquer que la « situation est sous contrôle » et que l’ampleur de la contestation doit être minimisée car due à une certaine presse et eux réseaux sociaux. La vieillesse dans le sérail du pouvoir est un naufrage.
La réaction des algériens ne s’est pas faite pas attendre et a pris la tournure d’un réquisitoire à charge contre le président intérimaire, sa voix affaiblie et son visage aminci par la maladie, son discours de sollicitation et d’imploration, et sa posture de quémandeur. La scène est vécue, à la fois, comme un affront et une humiliation imposée à tout un peuple.
En face, un Poutine sourire narquois, déguste la mise en scène et renforce l’image d’une Russie protectrice de ses intérêts et imposant un équilibre à l’échelle planétaire, y compris en Algérie.