Les islamistes tunisiennes entretiennent le mystère sur leur stratégie pour l’élection présidentielle de 2019. Les adversaires des islamistes verront dans le suspense entretenu une preuve supplémentaire de la duplicité du mouvement Ennahdha. ’ancien ministre des Affaires étrangères et dirigeant d’Ennahdha, Rafik Abdessalem, a affirmé qu’une éventuelle candidature de Rached Ghannouchi aux élections présidentielle de 2019 n’était pas à exclure. Gendre du « Cheikh », Rafik Abdessalem, a ajouté, toutefois, qu’il est prématuré de parler de ce sujet alors que l’échéance électorale est encore lointaine.
Incertitudes tunisiennes
Pour l’instant, on ne sait pas encore si les islamistes d’Ennadha participeront au gouvernement remanié qui doit être annoncé dans les jours qui viennent. On ignore même si le chef de gouvernement actuel, Youssef Chahed, sera reconduit