Ce portrait de Little Richard révèle les origines black queer du rock’n’roll, faisant exploser le canon blanchi à la chaux de la musique pop américaine. À travers des images d’archives et de performances, la vie de l’icône révolutionnaire se déroule avec tous ses revirements et ses contradictions.
« Des Beatles à David Bowie, en passant par les Rolling Stones (coproducteurs du film), Jimi Hendrix et James Brown, écrit la revue en ligne AfriqueXXI, tous sont les héritiers de Little Richard. Tous s’accordent à dire, aussi, qu’il a contribué à abattre les frontières entres les Noirs, les Blancs et les genres. « Je suis le libérateur, l’architecte », affirme-t-il. Et pourtant, la première icône du rock’n roll ne sera pour la première fois récompensée qu’en 1997 seulement, à la cérémonie des American Music Awards, l’une des scènes les plus émouvantes du film. »
À voir : Little Richard : I Am Everything, de Lisa Cortés, disponible sur Arte jusqu’au 4 mai.