Quatorze soldats israéliens blessés par une attaque du Hezbollah

La tension est de nouveau montée d’un cran, mercredi, entre le Hezbollah et l’État hébreu, qui a effectué trois raids, en début de soirée, contre le village de Iaat, dans le caza de Baalbeck. Cette attaque est survenue quelques heures après celle menée en début d’après-midi par le Hezbollah contre un bâtiment militaire israélien à Arab el-Aramché, en Galilée, dans laquelle quatorze soldats ont été blessés, selon l’armée israélienne.

« Six soldats sont dans un état critique, deux soldats ont été modérément blessés et six autres légèrement blessés », a déclaré, dans ce contexte, l’armée israélienne.

Le Hezbollah a mené cette attaque en signe de représailles aux deux raids israéliens meurtriers de mardi, à Aïn Baal et Chehabiyé, où trois des combattants de la formation pro-iranienne, dont deux cadres, et un autre d’Amal, ont été tués. L’armée israélienne a immédiatement réagi en pilonnant « la structure à partir de laquelle les roquettes ont été lancées contre la Galilée ».

L’armée israélienne avait annoncé en début d’après-midi que six personnes ont été blessées dans un bombardement, à partir du Liban-sud, d’un bâtiment à Arab el-Aramché. Un des blessés est dans un état critique. Un peu plus tard, elle a fait état d’un bilan de dix-huit blessés, dont deux dans un état grave, selon le Haaretz. Le Hezbollah a de son côté revendiqué le pilonnage de l’unité de contrôle aérien à la caserne de Mayroun. Dans un communiqué, il a précisé qu’il s’agit d’un « bombardement de représailles aux raids israéliens de mardi ».

La formation pro-iranienne avait violemment pilonné dans la nuit à plusieurs reprises le nord de la Galilée, ciblant en particulier un char de type Merkava « qui s’apprêtait à entrer à Metoula, tuant ou blessant tous ceux qui se trouvaient à bord du véhicule », toujours en signe de représailles aux raids sur Aïn Baal et Chehabiyé.

Le Hezbollah a aussi revendiqué trois attaques menées, dans la matinée du mercredi, contre le quartier général de la 91ᵉ division, dans la caserne de Baranit, « où étaient positionnés des soldats israéliens, moyennant des missiles, des roquettes et des obus d’artillerie ».

D’autres militaires qui se trouvaient à proximité du site de Ramya ont, en outre, été visés par des tirs de roquettes et d’obus d’artillerie, selon le Hezb.

L’armée israélienne a réagi en bombardant les abords de la ville de Khiam ainsi que la plaine qui s’étend jusqu’à Marjayoun. Les villages de Aïta el-Chaab et Wadi al-Asafir ont également été attaqués par des avions militaires israéliens, en plus des violents bombardements d’artillerie nocturnes qui se sont poursuivis jusqu’à l’aube.

L’attaque de l’Iran donne à l’État hébreu un statut de victime