Une dixième séance parlementaire pour rien et toujours pas de nouveau président au Liban alors que Michel Aoun adu quitter ses fonctions le 31 octobre. La preuve, s’il en fllait une, que la crise libanaise est plus politique qu’économique
Les députés libanais ont encore échoué, ce jeudi 14 décembre, à élire un successeur à Michel Aoun, dont le mandat est arrivé à terme le 31 octobre. Aucune nouvelle séance n’a cette fois été fixée par le président de la Chambre, Nabih Berry.
Un scénario immuable
Comme les semaines précédentes, M. Berry, le président inamovible du parlement libanais et le chef d’une des deux organisations chiites, a levé la séance, à peine le décompte des voix du premier tour achevé, alors que plusieurs députés, notamment affiliés au tandem chiite Amal-Hezbollah et à leur allié chrétien, le Courant patriotique libre, avaient déjà déserté l’hémicycle.
Ce scénario se reproduit inlassablement à l’identique depuis la première réunion parlementaire électorale organisée le 29 septembre dernier, malgré la vacance totale de l’Exécutif dans un Liban en plein effondrement.
Présidentielle, le patron de l’armée libanaise, Joseph Aoun, candidat du consensus